Un protocole de Jocelyn Cottentin est édité par Vroum dans Véhicule 7 (2024).
Artiste, graphiste, performer, Jocelyn Cottencin utilise une grande variété de supports pour questionner la place et le statut du signe : sous forme d’installations, de films, de performances ou de créations typographiques, il creuse la manière dont les images nous habitent, comme dans la performance Monumental, partition de gestes qui active la mémoire de certains lieux ou monuments. Il développe en particulier son travail autour des notions de communauté et de groupe, de fin de la modernité.
Au fil de nombreuses collaborations avec des artistes issus du champ chorégraphique, son travail expose la trace mouvante des signes et son impact sur l’expérience sensible, comme dans le cycle de travail consacré aux villes de New York, Saint-Nazaire, Sao Paulo, Houston conçu avec la chorégraphe Emmanuelle Huynh.
Il vient de réaliser une œuvre L’assemblée lexique lacunaire pour maintenant dans le cadre d’un 1% artistique à Nancy pour un collège. Il a engagé sur plus de deux ans un dialogue avec des collégien.nes et des étudiant.es du Campus Artem (École des Mines, ICN Business School et l’École supérieure d’art et de design). Entre utopie éditoriale et sculpture sociale productive, ce travail tente de différentes manières de re-nommer le monde à l’éclairage des interdépendances que nous avons oubliées.
Il intervient dans différentes écoles en France et à l’étranger (ENSBA-Paris, ENSBA-Dijon, Rietvelt Academie d’Amsterdam, Uarts de Philadelphie, ENSA-Nantes).
Il est associé au master Ex.Er.Ce / CCN de Montpellier, notamment sur un axe de recherche qu’il a mis en œuvre « L’édition comme acte performatif ».
Photo ©Norah Cottencin