Pierre du Sciullo est publié dans Véhicule n°4 (2021).
Il dit de lui :
Je suis graphiste même s’il m’arrive d’en douter, typographe, oui car je mets
du texte dans l’espace et à force je me suis mis à écrire en tout cas j’essaie,
de là à me qualifier de poète c’est un pas que je ne peux pas franchir, faux
pas exagérer, par plusieurs côtés j’aborde le langage, en liant la parole et
l’écriture, en créant de nouvelles des situations de lecture – leur diversité
m’étonne sans cesse, je suis très joueur et je cherche des complices, des
gens de bonne volonté, lecteurs, spectateurs, acteurs, citoyens, promeneurs,
citadins, je déteste faire la morale ou étaler ma petite affaire privée, je
réalise des livres, des affiches et des objets non identifiés, je travaille avec
des architectes, pour un théâtre, je publie une revue bizarre et imprévisible
nommée Qui ? Résiste, les mots deviennent des images, des sculptures,
la couleur j’ai pas grand chose à en dire ou alors en m’adressant à ceux qui
se demandent si la neige est blanche, pour moi, écrire c’est tracer et dire,
très tôt j’ai bricolé des typos, je me suis pris au jeu, j’en ai dessiné beaucoup
mais à chaque fois projeté dans une expérience en cours ou à venir, j’ai
longtemps enseigné, j’ai donné de nombreuses conférences – le mot est
excessif – Paris Milan Genève Valencia Tel Aviv Montreuil Pau Berlin…. ok,
j’arrête de frimer, sans compter les workshops mais à présent, uniquement
une présentation du travail par ci par là. Je vous invite à visiter les liens cidessous
pour en voir et en savoir plus,
réalisations récentes ou en cours :
Le graphisme du théâtre national de la Colline depuis 2017
Le mémorial international Notre-Dame de Lorette
Le Serpentin à Pantin
L’Or de la fougue, livre polyphonique, aux éditions Adespote
PdS, l’après-midi d’un phonème, ouvrage monographique
de S. Chamaret et J. Gineste, aux éditions Zeug